Maquillages d'Halloween
... Dia de los muertos ...
On est dans le bain illico, hein ?
Voici quelques idées de maquillages à adopter pour le 31 Octobre prochain pour faire peur aux copains & copines !!
N'oubliez pas de prendre avec vous votre trousse à maquillage pour faire des retouches en cours de journée :)
Il s'agit de maquillages simples à réaliser, histoire de ne pas y passer 8h, ou pour les plus téméraires d'entre-nous, tout sera dans le détail !
L'astuce : Commencez par unifier d'une teinte le visage puis faites les yeux, le nez et la bouche et les autres détails après.
Style Dia de los muertos
Style Clown
Style Sorcière
A vos palettes !
Et bon Halloween ... ;)
... Et petit clin d'oeil de Julie de Sincerely Jules :
Et l'histoire d'Halloween ... Vous la connaissez ?
Halloween : 31 octobre (All Hallowed Even) Toussaint : 1er novembre (All Saints’ Day) Jour des morts : 2 novembre (All Souls Day)
L’origine de l’Halloween remonte à plus de 2 000 ans.
À l’époque, la France et la Grande-Bretagne sont habitées par le peuple celte.
Le calendrier des Celtes est différent du nôtre ; la nouvelle année débute le 1er novembre.
À cette occasion, les Celtes se régalent des produits cultivés pendant l’été.
Mais la fête n’est pas entièrement joyeuse : dans la nuit qui sépare la vieille année de la nouvelle année, les âmes des morts reviennent sur terre.
Pour protéger les vivants des mauvais esprits, les druides allument sur les collines de gigantesques feux.
Et quand les Celtes doivent sortir, le soir, ils apportent avec eux des navets qu’ils ont vidés et à l’intérieur desquels ils ont placé une chandelle.
Ainsi, les mauvais esprits ne peuvent rien contre eux, croient-ils.
De plus, ils se promenaient dans les rues en costumes effrayants pour faire peur aux esprits.
À cette époque, les célébrations du 31 octobre et du 1er novembre ne s’appellent pas encore Halloween, mais Samhain, ce qui signifie, en langue celte : ‘’la fin de l’été’’.
La fête de Samain était la plus importante des fêtes.
Le festin rassemblait tout le village.
On y buvait de la bière, du vin, de l’hydromel…
La fête durait une semaine à quinze jours et pour être certains d’effrayer les esprits,
les Celtes étaient grimés et portaient des costumes effrayants.
Incorporer Samain au calendrier catholique prit plusieurs siècles et l’enracinement demeura plus profond chez les populations irlandaises et écossaises.
Afin d’intégrer cette célébration païenne à la religion catholique, le pape Grégoire III, au VIIIe siècle, déplaça la fête des Saints en novembre.
Vers 840, le pape Grégoire IV décréta que la Toussaint décrétant et la veille seraient observées. Odilon de Cluny choisit en 1048 le 2 novembre comme le Jour des Morts.
En anglais, Toussaint se dit : All Hallow Day.
Et toujours en anglais, la veille de la Toussaint se dit : All Hallowed Even. Ceci donna HALLOWEEN.
En Irlande, les énormes pommes de terre, rutabagas et navets étaient creusés, sculptés en des têtes affreuses et illuminés avec des bougies pour être utilisés comme lanterne à la fête de l'Halloween.
Lorsque les premières citrouilles, venues d’Amérique, ont trouvé leur place dans l’alimentation européenne, elles ont remplacé les autres légumes.
Avec l’immigration massive des Irlandais et des Écossais en Amérique, à partir des années 1840, la fête s’implanta aux États-Unis et au Canada.
Les hautes classes sociales choisirent l’Halloween pour organiser des banquets de bienfaisance.
Pour les autres, il s’agit tout simplement d’une bonne occasion de se déguiser, de jouer des mauvais tours aux voisins malcommodes, bref de transgresser certains interdits.
À partir des années 1930, les enfants commencèrent à « courir l’Halloween » : avec leurs costumes, ils frappent à la porte des gens du voisinage et demandent des bonbons.
Vers 1950 s’instaure, à Philadelphie, la tradition de joindre une collecte de fonds pour l’Unicef avec l’Halloween.
Tandis que fantômes, sorcières et squelettes constituent d’horrifiants personnages déjà bien intégrés dans le folklore celte, d’autres viennent se greffer au fil des productions cinématographiques qui prennent l’affiche dans les salles de cinéma (Frankenstein et Dracula, en 1931, The Mummy, en 1932 ; Werewolf of London, en 1935).
Finalement, bien que des factions conservatrices désapprouvèrent ces manifestations propices à la transgression des normes établies, il n’en demeure pas moins que cette tradition, qui s’est bien implantée au Québec, au Canada et revenue en France, attire la population parce qu’elle favorise la créativité, de même que la vie sociale et communautaire !
[Crédits photos : Pinterest / Adobe stock]